aperçu philosophique de la conscience de soi du locuteur-pensant en néoténie linguistique

Si nous admettons avec l’idée de la néoténie linguistique quev« parler une langue c’est exister à travers elle », donc le passage obligé qui initie l’ultime étape de l’appropriation d’une nouvelle langue est le passage de la langue in fieri à la langue in esse. dansce passage, le locuteur-pensant étend son être dans l’accomplissement de lui-même en rapport avec sa conscience de soi qui fait partie de la subjectivité. la conscience de soi en tant qu’élément essentiel de la pensée et de la spécificité du locuteurpensant réside différemment dans la capacité réflexive des locuteurs-pensants. l’énoncé produit par le locuteur est capablede porter la trace d’un retour sur soi grâce à la dimension réflexive alors que dans l’absence de cette dimension, nous assistons à une forme d’activité dans la subjectivité du locuteur. cette recherche a pour but de se focaliser sur la conscience de soi, son rôle lors de la production d’un énoncé ainsi que son rapport avec des unités de représentation via l’interprétation des philosophes ainsi que celle des linguistes. nous tentons de voir dans certains énoncés comment elle devient une partie consubstantielle de l’identité propre du locuteur-pensant lors de la production linguistique.

Aperçu Philosophique de la Conscience de soi du Locuteur-Pensant en néoténie linguistique

Si nous admettons avec l’id eacute;e de la n eacute;ot eacute;nie linguistique que » parler une langue c’est exister agrave; travers elle «, donc le passage oblig eacute; qui initie l’ultime eacute;tape de l’appropriation d’une nouvelle langue est le passage de la langue in fieri agrave; la langue in esse. Dans ce passage, le locuteurpensant eacute;tend son ecirc;tre dans l’accomplissement de luim ecirc;me en rapport avec sa conscience de soi qui fait partie de la subjectivit eacute;. La conscience de soi en tant qu’ eacute;l eacute;ment essentiel de la pens eacute;e et de la sp eacute;cificit eacute; du locuteurpensant r eacute;side diff eacute;remment dans la capacit eacute; r eacute;flexive des locuteurspensants. L’ eacute;nonc eacute; produit par le locuteur est capable de porter la trace d’un retour sur soi gr acirc;ce agrave; la dimension r eacute;flexive alors que dans l’absence de cette dimension, nous assistons agrave; une forme d’activit eacute; dans la subjectivit eacute; du locuteur. Cette recherche a pour but de se focaliser sur la conscience de soi, son r ocirc;le lors de la production d’un eacute;nonc eacute; ainsi que son rapport avec des unit eacute;s de repr eacute;sentation via l’interpr eacute;tation des philosophes ainsi que celle des linguistes. Nous tentons de voir dans certains eacute;nonc eacute;s comment elle devient une partie consubstantielle de l’identit eacute; propre du locuteurpensant lors de la production linguistique